zaterdag 23 april 2011

Johannes Sebastiaan Bach, messe en si mineur BWV 232 in het MC2 te Grenoble.


Vanavond heel erg genoten van de "hohe messe" van Bach in het MC2 in Grenoble, uitgevoerd door Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre • Grenoble
De mis bestaat uit 5 delen: Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus met Osanna, Benedictus en weer Osanna, Agnus Dei met als slot Dona nobis pacem. Een relatief klein orkest met 10 koorleden met hun eigen solo optredens. Met name van Terry Wey was ik zeer onder de indruk, zo jong en zo getalenteerd. Hoewel de Italiaan Luca Tittoto als bas ook best wel aantrekkelijk was ! ;-)



Meer informatie: http://www.musica.be/Portals/97/Files/Masterclasses/Masterclass%20programma.pdf
http://www.mdlg.net/fr/calendrier-atelier

Voor Frans-talige insiders:

La Messe en si mineur de Bach constitue une énigme. En la baptisant « Grande messe », les éditeurs du XIXe siècle ne lui ont-ils pas donné une résonance catholique en apparente contradiction avec les exigences du culte luthérien, qui ne retenait de l’Ordinaire de la messe que le Kyrie, le Gloria, voire le Sanctus ? Au temps de Bach, toutes les villes d’Allemagne n’affichaient sans doute pas une foi uniment protestante. Dresde, « Florence de l’Elbe » à laquelle le compositeur destina une première mouture du Kyrie et du Gloria en 1733, se distinguait même par une dualité de confession qui reflétait la double fonction de son Prince électeur, tout à la fois souverain luthérien et roi de la catholique Pologne. Le mystère n’en demeure pas moins : pourquoi Bach a-t-il constitué à la fin de sa vie un monument dont il savait qu’il ne pourrait pas l’entendre intégralement puisque Leipzig, où il était cantor depuis 1723, était une ville exclusivement protestante ? C’est qu’il a peut-être vu dans la vaste architecture de la messe catholique l’occasion de réaliser pour le culte chrétien une somme aussi achevée que les Variations Goldberg (1741) ou L’Offrande musicale (1747) dans le domaine instrumental. Juxtaposant des pages composées à l’âge de vingt-neuf (le Crucifixus tire sa substance et sa basse obstinée de la Cantate BWV 12), de trente-neuf (le Sanctus naquit le jour de Noël 1724), de quarante-huit (Kyrie et Gloria) ou de plus de soixante-deux ans (le reste de l’oeuvre), la Messe en si explore des styles, des couleurs instrumentales et des combinaisons chorales dont la variété reflète le parcours esthétique de toute une vie. Après leur captivante Passion selon Saint Jean, Les Musiciens du Louvre • Grenoble retrouvent la partition avec laquelle ils ont inauguré leur cycle Bach au concert comme au disque. Poursuivant une démarche inspirée par les théories de Joshua Rifkin et Andrew Parrott, selon lesquelles les oeuvres vocales de Bach furent destinées à des ensembles de solistes, Marc Minkowski a convoqué pour l’occasion une équipe vocale de taille réduite mais de haute volée pour mieux restituer aux parties solistes et chorales de l’opus magnum de Bach toute la puissance de leur polyphonie. Une manière d’aborder un édifice colossal avec l’humilité du prieur.

Bach : Messe en si mineur BWV 232

Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre • Grenoble sont associés, en résidence à la MC2: Grenoble depuis 2004 la Ville de Grenoble > le Conseil général de l’Isère > la Région Rhône-Alpes > le Ministère de la culture et de la communication (DRAC Rhône-Alpes)

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